Une facétie de plus, mon cher François, hélas la dernière :
acte courageux et plein d’amour envers nous tous, ta famille et tes amis.
Nous tous à qui tu as su épargner les conséquences désastreuses d’une maladie qui te rongeait et que tu ne parvenais plus à contrôler. Dommage que la Société n’ait pas encore mis au point un procédé moins brutal pour aider les désespérés à quitter les leurs !
Merci, François, pour tous les drames de déchéances que tu nous as évités ! Nous garderons tous de toi l’image d’un homme bon et courageux !
Que “l’Au-delà” t’accueille ainsi, et avec la joie que ton humour savait si bien générer !
à Claire, ma chère belle-soeur,
Geneviève, Laurence et Olivier,
Je comprends le ressentiment entraîné par ce départ égocentrique...
Pardonnez et oubliez vite !
Henri
Mon cher Henri,
RépondreSupprimerJ’imagine le désarroi dans lequel, comme nous tous, tu te trouves et qui t’a inspiré ces quelques lignes (ci-dessous), mais permets-moi d’exprimer ma surprise à la lecture de tes propos : ce sont les conséquences du suicide qui sont désastreuses, traumatisantes pour les proches, et non la déchéance physique qui fait partie de la vie et qui a pour fonction d’apprendre à nos enfants la compassion. Voilà pourquoi je ne suis pas d’accord non plus quand tu parles d’ « acte courageux et plein d’amour » pour ceux qui restent.
Je t’embrasse bien fort.
Florence